Etape 1 – Dijon-St Julien-en-Genevois – La forge/Verrières – 8 km (8 km)
8 mai 2015 - 13h00 – Avec une journée de retard pour finaliser des dossiers urgents au CPH, me voilà reparti sur le Chemin vers Compostelle. Un vrai plaisir tant mes pieds me démangeaient. Rejoindre Genève est compliqué par train, et coûteux même lorsqu’on possède une carte de réduction pour les vieux. Faut assumer son âge. Je ne suis pas radin, mais je veux faire mon cheminement à l’ancienne, avec 30 euros/jour en moyenne.
Donc, mon choix se porte sur le covoiturage que je pratique beaucoup comme chauffeur. Blablabla-car m’a même nommé ambassadeur. (lol – quelle belle promotion !).
C’est Jean-Pierre et son épouse qui me prennent en charge à la gare de Dijon. Le parcours fut intéressant, mon conducteur privilégiant les routes nationales à l’autoroute. Et donc, une redécouverte des routes franc-comtoises par Dole, Poligny (salut Bruno), Les Rousses – Gex, St Julien. Un parcours intéressant avec des personnes sympathiques.
Il est 17h00, à St Julien, pas de trace du chemin, il n’y passe pas. Visite à l’église moderne. C’est bien, mais cela n’a pas la saveur des vieilles pierres. Dans un café, le propriétaire me dit que sa femme est galicienne. Un étonnant présage, je penserais à elle à Santiago.
Première photo avec un vieux monsieur portant des médailles. On est le 8 mai…Je ne passe pas inaperçu avec mon bâton, mon sac et mon grand chapeau à l’Indiana Jones.
Démarrage de la marche, je suis obligé de demander mon chemin à plusieurs reprises. Il manque du fléchage. Les gens son sympas. Je vais ainsi faire mes huit premiers kilomètres. Le ciel est couvert, il ne pleut pas, il fait même lourd.
En chemin, déjà des signes jacquaires : en haut d’un arbre, un saint Jacques taillé, à La Forge, devant le camping, un autre saint Jacques bien étrange. Sur le parcours, quelques klaxons pour dire bonjour. Les Savoyards sont cools.
Arrivée chez mes hôtes. L’accueil est simple mais vrai, celui des montagnards qui justement demain partent dans le Queyras (Hautes-Alpes). Il est 18h30. Bonne douche, diner sans chichi, à 20h30, je monte dans la chambre où je tape ce texte, et travaille les quelques photos du jour. C’est le démarrage, je suis un diesel…
Bourguignon la Passion.