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Publié par Alain Lequien dit Bourguignon La Passion

Le gite etape de Chaumont
Le gite etape de Chaumont

10 mai – Il est un peu plus de 7h00 lorsque l’on part du gite. Claude va continuer vers Annecy, et moi, reprendre mon cheminement vers Saint-Jacques, Santiago en galicien. Ainsi va la vie, après la rencontre, chacun reprend le cours de sa vie. Peu de temps après, Claude m’envoya un message sms sympathique.

Frangy aime les jacquets...
Frangy aime les jacquets...

Le temps est si beau qu’après quelques centaines de mètres, je retire mon k-way. En fait, il ne se passe rien de spécial, sinon les chants d’oiseaux, un avion qui passe dans le ciel, et quand je suis sur la route goudronnée, une voiture tous les quarts d’heure.

Après une grande descente sur un chemin de terre, j’arrive à Frangy, petite cité commerçante. J’en profite pour me recharger en carburant monétaire bien utile pour payer les divers frais. Dans les gites, pas question de carte bleue.

Un chemin un peu raide et boueux.
Un chemin un peu raide et boueux.

La route continue ainsi avec quelques rencontres. Ici un vieux monsieur au pas rapide et décidé avec son bâton. Là, trois vététistes un peu paumés avec leurs cartes. Là encore, un tracteur en train de retirer les ronces sur le bas-côté. Un quad porte vers Vens un parasol. En passant devant une maison, j’entends une musique forte et aperçoit des tables avec des boissons fraiches dans la cour. Cela me donne soif. J’en profite pour me désaltérer avec ma poche d’eau. La vie quoi…

Pont sur le Fier
Pont sur le Fier

J’arrive maintenant à Pont de Fier, la frontière entre Haute-Savoie et Savoie. Il est plus de midi, et il fait très chaud. Je m’arrête devant un restaurant. J’ai faim et pas grand-chose dans le sac. Mon imprévision quelquefois me joue des tours... Ce fut salade landaise et coca bien frais. Rigolez pas les Bourguignons, quand on marche, pas question de vin. Je ne passe pas inaperçu avec ma dégaine et mon bâton aux cureurs rouge et blanche. Une femme et sa fille viennent me voir, elles sont allées du Puy à Moissac. Un bon souvenir pour elles.

En décalé, vue sur Seyssel
En décalé, vue sur Seyssel

Je reprends la route sans trop trainer. Un peu plus loin, une grande famille est attablée autour d’un camping-car et de plusieurs voitures. Une femme me hèle et me propose un café. J’accepte cette nouvelle halte. Je m’attable. On discute chemin, compagnonnage (l’un d’eux est compagnon), sport… le temps passe vite. Il faut repartir.

J’ai très chaud. Dans une montée, nouvelle rencontre d’un couple qui a fait la voie du Puy. Ils me disent combien ils ont été heureux de cette expérience. En repartant, je me dis que le jour où je déciderais d’arrêter, ce sera une nouvelle petite mort qui m’attend, comme celle où j’ai arrêté la compétition marathonienne. Il faut s’y préparer…

Après un passage sur la route de quelques kilomètres (ah ! ces bagnoles et motos qui foncent en espérant gagner quelques minutes C’est l’arrivée au camping de Serrières pour loger dans un mobil-home. J’y suis accueilli par une Martiniquaise. L’occasion de parler de la Madinina, l’Ile aux fleurs.

Le soir fut calme : ma petite bière, une salade saumon. Les bras de Morphée s’ouvrirent rapidement tant la chaleur de la journée fut fatigante.

A suivre... Bourguignon la Passion.

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