Etape 31 – Castanet-le-Haut – Murat-sur-Vèbre : 24 km (711 km)
Lorsque je quitte cette petite cité de Saint-Gervais, c’est sur un chemin de béton pris entre deux murets. Drôle d’impression d’enfermement. Après une montée un peu raide (encore, eh oui !), le sentier s’élargit sur le plateau. Puis, c’est la descende au travers des bois pour rejoindre Andabre. Il fait déjà chaud, et cela dure depuis un moment.
Par la route, c’est la montée à Castanet-le-Haut dont le nom viendrait de châtaigneraie. Peu à peu, la route monte, parfois sur de grands chemins, parfois sur des petits sentiers rocheux à flanc de coteaux. A vous couper le souffle. Que dire, je souffre un peu dans les montées et quand il y a du soleil. Je suis à l’aise sur le plat quand c’est ombragé. La vie du pèlerin, quoi !
Le point haut est le cap de Faulat culminant à 1 081 mètres. En fait, il m’a paru facile malgré les 600 mètres de dénivelé positif que je viens de faire. Comme quoi, on s’habitue à tout. Le reste du chemin m’a paru beaucoup plus facile, notamment à Ginestet où les habitants sont accueillants.
L’arrivée à Murat est intéressante, notamment le passage entre les haies qui nous fait éviter le bord de la route. Mais, bientôt je vais déchanter. Le distributeur d’argent du Crédit Agricole n’est pas actif, et le bureau de tabac qui possède également un distributeur est absent. Il me reste une dizaine d’euros en poche, et pas de quoi me rendre comme prévu au gite d’étape des Menhirs.
Je n’ai pas d’autre choix que d’aller au gite municipal (6,50 €). Le reste me permit de faire quelques courses à l’épicerie du coin. Que dire de ce gite ? C’est froid, humide… La porte du gite voisine avec les toilettes publiques. La douche est commune avec le camping voisin. J’ai très mal dormi notamment avec de nombreuses mouches. Bref, pas un bon souvenir. C’est cela aussi le chemin. Des bons et moins bons jours.
A suivre. Alain dit Bourguignon la Passion.