Etape 34 – Boissezon - Noailhac - Castres : 36 km (790 km)
Lorsque j’entreprends mon cheminement du jour, il est tôt car il me faut faire 36 km. Nouvelle tentative d’accélérer un peu le pas car les deux journées précédentes n’ont pas été satisfaisantes. Après quelques petites routes sans voiture, c’est la forêt qui m’accueille. Cette région, comme d’autres bien sûr, a accueilli nos libérateurs comme les habitants de cette ferme cachant un commando qui lutta contre les occupants nazis.
Au bout d’une vingtaine de kilomètres, j’atteins Boissezon, un ancien village fortifié blotti au creux des montagnes. Le lieu fait aussi l’objet d’une légende mettant en scène un certain Sève qui aurait rencontré une nymphe aux pieds et bras très longs. Autre légende, si à la Chandeleur apparait une belle femme aux longs cheveux nomme Salimonde qui croque une pomme, la récolte sera bonne.
Continuant mon chemin, j’arrive à Noailhac que je quitte rapidement pour aller à Castres. L’arrivée dans cette cité n’est pas folichonne C’est long, fastidieux, inintéressant. Enfin, vers le centre qui devait constituer le castrum qui a donné son nom à la ville, je découvre une belle œuvre due à un artiste local : la statue d’un pèlerin géant courbé résistant au vent. Je pense alors à Jaurès un enfant de la ville.
Je fais un tour à la cathédrale : je n’ai pas aimé son style. Je fais l’impasse de visiter la musée Goya. Par contre, j’admire ces belles maisons de toutes les couleurs entassées sur le bord de l’Agout.
Le soir, faisant un tour en ville, presqu’à l’extérieur du centre, je trouve un orchestre devant un bar. La musique de « l’Air en Tête » est bonne et le chanteur a du talent. Un bon moment.
A suivre. Alain dit Bourguignon la Passion.