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Publié par Alain Lequien dit Bourguignon La Passion

Poio - vue de la baie.

Je déjeune seul dans la grande salle de restaurant avec face à moi cette grande fresque de la Cène présentée hier sur le blog. Après avoir déposé ma clé, je me rends à l’église, puis je descends au village. Direction Combarro, un petit village de pécheurs, situé à quelques encablures de là. La forme est bonne, et peu à peu, le soleil fait son apparition. Un peu de vent toutefois lorsque je passe le long de la plage.

Le petit village de Combarro : quartier ancien très pittoresque, petites ruelles, horréos alignés sur le front de mer.
Le petit village de Combarro : quartier ancien très pittoresque, petites ruelles, horréos alignés sur le front de mer.
Le petit village de Combarro : quartier ancien très pittoresque, petites ruelles, horréos alignés sur le front de mer.
Le petit village de Combarro : quartier ancien très pittoresque, petites ruelles, horréos alignés sur le front de mer.

Le petit village de Combarro : quartier ancien très pittoresque, petites ruelles, horréos alignés sur le front de mer.

C’est un peu normal en ce mois de septembre. Combarro est célèbre pour ses horreos (greniers galiciens sur pilotis). Il y en aurait une trentaine ce qui forme l’un des plus grands ensembles de la Galice.

J’entame maintenant la montée vers O Outeiro, puis je rejoins le plateau au Cal do Marroco. Sur le plateau, les signes de la civilisation sont réduits pendant plusieurs kilomètres. C’est au tour d’Outeiro de Gomariza et d’Outeiro da Xesta situés à 400 mètres d’altitude. C’est dire qu’il m’a fallu monter cette altitude en dénivelé positif.

Sur le plateau, de Combarro à Armenteira.
Sur le plateau, de Combarro à Armenteira.
Sur le plateau, de Combarro à Armenteira.
Sur le plateau, de Combarro à Armenteira.
Sur le plateau, de Combarro à Armenteira.

Sur le plateau, de Combarro à Armenteira.

Monastère d'Amenteira.

J’entreprends maintenant la descente vers Tomada da Sobreira qui me conduit au monastère de Santa Maria de Armenteira. Il y a un mariage, ce qui limite ma visite au cloître. C’est un exemple d’art roman cistercien construit lors de la seconde partie du 12e siècle.

La tradition voudrait que ce soit d’ici que serait né les cépages que l’Albarino introduit par les moines cisterciens du monastère. Les Galiciens le nient soutenant que ce cépage serait issu du croisement de boutures apportées par les légions romaines avec des vignes locales. Plus tard, des Allemands l’importeront à leur retour au pays à la suite de leur voyage à Compostelle. C’est la version officielle de nos jours.

Quelques photos du monastère où habite quelques sœurs. Quelques photos du monastère où habite quelques sœurs.

Quelques photos du monastère où habite quelques sœurs.

Armenteira - le gite.

Je récupère la clé à l’office du tourisme situé au monastère. Celui-ci est déjà occupé par un groupe de ball-trap qui se réunit dans un chapiteau en contrebas. Cela boit sec. La compétition terminée, ils quittent les lieux. Ouf, c’est plus calme.

Peu à peu, quatre pèlerins arrivent, puis de nombreux cyclistes dont un groupe d’Italiens toujours aussi bavards. Fini le repos. Heureusement, je me suis mis dans la petite pièce où il n’y a que quatre lits. Un Néerlandais me rejoint. Les pèlerins se retrouvent au restaurant près de l’abbaye. C’est bon, copieux et pas onéreux.

Nuit bonne après cette petite étape. Demain, elle sera un peu plus longue : 24 km.

A suivre. Alain dit Bourguignon la Passion.

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