Prise du petit-dejeuner dans la grande salle commune. Plusieurs voyageurs sont présents car l'albergue n'est pas réservée aux seuls pèlerins. C'est ouvert à tous. Direction à pied vers le centre de Séville. Nous sommes dimanche et il y a une forte chance que je puisse assiter à la messe dominicale. Avoir un peu de spiritualité va me faire du bien après le manque de ces derniers jours.
Séville - quelques images.
Je suis étonné de la richesse de ces grandes propriétés que je croise avec de très beaux jardins et des décorations très marquées. Puis c'est au tour du lieu où se déroule les corridas. Un gardien m'invite à le visiter gratuitement. Je décline. Pas trop mon truc ces corridas... J'arrive enfin après une petite erreur de parcours à la cathédrale. Elle est magnifique. Me voyant arriver, la préposée me laisse passer car la messe a déjà commencé et les visites payantes.
C'est une très belle messe même si je ne comprends pas tout ce qui se dit. Les assistants comme moi sont placés entre d'une part le lieu de la célébration et d'autre part le choeur des chanteurs. Une heure que je ne suis pas prêt d'oublier tant cela était beau. En sortant j'ai pu faire tamponner ma crédentiale.
Départ maintenant, il est presque midi, sur le chemin. Il fait déjà très chaud puisqu'un marquage électronique indique 32 degrés. Cela promet d'être dur sur la route. La sortie de Séville se fait par le pont de Triana et c'est assez sympa, different de ces sorties de grande ville pleine d'enseignes toutes identiques. Je longe une rivière où paissent des chevaux attachés par une grande laisse. Je croise plusieurs cyclistes dont certains me lancent le traditionnel " Buen Camino ". Cette simple expression fait plaisir à entendre. On est loin de Cadix. Faites un effort...
Séville - sur le parcours.
C'est l'arrivée à Santiponce où je mange un peu. Pas le temps de visiter le monastère car je m'étais promis de visiter les ruines romaines Italica suggéré par le guide français de Cadiz. L'entrée est gratuite et la préposée va même me donner la clé d'un local pour y déposer mon sac. L'amphithéâtre de plus de 20 000 places bien que très abîmé est grandiose. Par contre, j'ai été déçu par les mosaïques après avoir vues celles de Coimbra au Portugal l'an dernier.
Il me reste 13 km à parcourir et il fait très chaud. Beaucoup de chemins de terre et quasiment pas d'ombre. Je vais arriver au bout de l'étape complètement lessivé, c'est bien le mot. A l'albergue municipale je suis accueilli par une hospitaleros. J'y rencontré Ann une Australienne, Rodolfo un Italien et un Espagnol de Tolede.
Roman Italica - restes ancienne cité romaine.
Le soir nous allons partager le repas peregrino au café du coin. Je n'ai qu'une envie, allez dormir.
A suivre. Alain dit Bourguignon la Passion.