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Publié par Alain Lequien dit Bourguignon La Passion

J'ai très bien dormi dans cette chambre trés propre comme on le retrouve dans ceux des hotels de la marque. Aprés le petit déjeuner, je rentre en ville. Sauf le fléchage de départ, plus rien comme si le Chemin n'avait pas existé. Je me dirige vers l'Office du Tourime sur les conseils de deux jeunes qui m'ont abordé. Ce sont des membres de la JW organisation qui vantent les mérites de la Bible. Je ne comprends rien. Ils me laissent un flyer. 

Jerez de la Frontera - l'Alcazar.

Jerez de la Frontera - l'Alcazar.

Je suis obligé d'attendre l'ouverture du bureau du tourisme. En français, la préposée me dit qu'elle ne possede aucune information. Elle ne sait pas où on repart et me conseille d'aller à la cathédrale. Peut-être que... Je m'y dirige. Elle n'ouvre qu'à dix heures. La journée est déjà bien entamée. Lorsque l'heure arrive, je peux entrer gratuitement dans les lieux. Gratuit pour un peregrino. C'est bien. A l'accueil, on me dirige vers un préposé parlant anglais. 
Il ne connait pas le Chemin. Tout au plus, en regardant sur Internet,  il me donne quelques infos pour sortir de la ville. Mais, me dit-il avec un regard géné et sans conviction, c'est sans être sûr. Je décide toutefois de suivre son conseil en esperant des marques à la sortie de la ville. Je me rends d'abord à l'église de Santiago car la ville est partagée comme au temps de la présence musulmane. Au nord, le quartier chrétien, au sud celui anciennement musulman. Au 15e siècle, il existait ici une frontière entre les deux mondes. D'où le nom de la cité. 
Jerez de la Frontera - la cathédrale.

Jerez de la Frontera - la cathédrale.

Je sors de la ville par l'avenida Alcade Alvaro Domecq. Toujours rien. Je fais deux/trois kilomètres. Toujours rien. Plutot que de m'égarer, je rebrousse chemin et décide de prendre le train pour Séville. J'en ai marre de ce Chemin de Cadix sans apport, sant grand interêt. En fait, c'est faux, la ville est belle comme l'Alcazar. Mais, je ne suis pas touriste, et il y en a beaucoup ici. En chemin, un petit concert d'Évangélistes venus d'Amérique du Sud. 

Les Évangélistes en concert

Les Évangélistes en concert

Me voilà de retour à Séville plus tôt que prévu. Je cherche une pension. J'en découvre une près de la gare San Julia à 17 euros, la pension Donna Pepa. Je ne vous la conseille pas. C'est miteux, et la piaule où l'on m'a mis sent le renfermé la fenêtre ouverte. Les lits sont entassés. Un vrai marchand de sommeil. Chaque chambre rapporte 3000 euros par mois à son propriétaire. Je quitte les lieux en perdant mon argent, mais sans regret. 
Je me dirige vers l'albergue Interjoven Sevilla situé à trois/quatre kilomètres du centre. L'accueil est généreux et l'on me loge dans des conditions très décente. J'aurais dû venir ici tout de suite. Bref, c'est bien, propre, et l'on peut faire sa cuisine. J'achète de quoi faire au supermercado tout proche et dine en tête-à-tête avec moi. Je suis seul dans cette salle. Je suis juste dérangé, si l'on veut bien dire, par un groupe de gamins arrivant de je ne sais d'où. Bref, sympa. 
Albergue de Séville.

Albergue de Séville.

A suivre. Alain dit Bourguignon la Passion.  
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