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Publié par Alain Lequien dit Bourguignon La Passion

Après le desayuno servi par notre hospitaleros Thomas, je reprends seul le chemin vers une nouvelle destination. Je n'en connais pas encore le but car cela dépendra de la difficulté du chemin et surtout du maître du temps représenté par le soleil. Toujours lui. J'ai quelques espoirs car à sept heure, il ne fait que seize degrés. Et puis, mon passage à la piscine et ses jets d'air a peut-être réparé une petite partie de la fatigue accumulée par plus de 500 kilomètres parcourus. 

 

Passage dans la région des Asturias et Leon.

Passage dans la région des Asturias et Leon.

Tout commence par cette montée raide qui m'avait fait reculer hier. Pavée à la romaine comme il se doit, elle me paraît finalement assez facile. Comme quoi, la difficulté d'un jour peut être surmontée aisément le lendemain. Je quitte la région Extremudera pour celle de  Castille et Leon par le col de Bejar. Déjà 200 mètres de dénivelé positif en moins de 45 minutes. Cela commence fort la journée. 

Le paysage change on ressent que la région est plus aise.Le paysage change on ressent que la région est plus aise.

Le paysage change on ressent que la région est plus aise.

Tout commence par cette montée raide qui m'avait fait reculer hier. Pavée à la romaine comme il se doit, elle me paraît finalement assez facile. Comme quoi, la difficulté d'un jour peut être surmontée aisément le lendemain. Je quitte la région Extremudera pour celle de  Castille et Leon par le col de Bejar. Déjà 200 mètres de dénivelé positif en moins de 45 minutes. Cela commence fort la journée. 
C'est maintenant la période des grands chemins qui débute sous le pont de l'autoroute agrémenté d'une grande fresque sur la route de l'argent. Si j'avais bien monté pour passer le col, il faut redescendre d'autant sinon plus. Je continue sur un petit sentier qui cohabite avec une petite route. Je fais des allers et retours entre les deux car le sentier est souvent inondé par le passage des rios. 
Il s'en suit un fort raidillon qui m'amène à Calzada de Bejar. Un peu plus de douze kilomètres de parcouru. Le village fourmille d'habitations  pour les peregrinos et les marcheurs de tout ordre. Je pensais y trouver un bar ouvert, et bien non. Pas de chance. .. vous allez croire que je suis un pilier de bistrot ? Et bien non, c'est une manière de poser le sac, d'avoir un contact même furtif avec la population et de faire travailler le petit commerce local indispensable pour maintenir le Chemin. 

De très beaux paysages. De très beaux paysages.

De très beaux paysages.

Maintenant le terrain est devenu plat, et après un peu de route, c'est un sentier herbeux suivi d'un chemin de terre blanche qui m'accueille. Le seigneur soleil tape de nouveau. Après le passage d'un Rio particulièrement  dangereux - il faut passer sur de gros blocs de pierre - j'arrive progressivement à Valverde de Valdelacasa.
Je m'arrête un moment au café  (oui,encore) des peregrinos pour manger un bocadillo (sandwich) fait avec du saucisson du pays. Je repars, passe à Valdelacasa après une nouvelle montée. Je m'y arrête ou non ? L'endroit ne m'attire guère et comme il reste huit kilomètres à parcourir pour Fuenterroble de Salvatierra, je décide de continuer. Mais, je sens que mes pieds commencent à me dire : assez mec. 

Un café accueillant pour les pauvres marcheurs. Un café accueillant pour les pauvres marcheurs.

Un café accueillant pour les pauvres marcheurs.

Une fois parti, il faut assurer. Et je vais mettre le temps qu'il faut en m'arretant à plusieurs reprises. C'est là que l'on voit que l'on veillit. Au siècle dernier, je les aurais parcourus les doigts dans le nez. Quand je pense que mon record au marathon dans les années '85 (pas 1885 pour les moqueurs) était de 3 h 12 min 37 sec. Allez Alain, c'est du passé.   
Je vais arriver vers 18h00 et trouver un gîte accueillant. 
A suivre. Alain dit Bourguignon la Passion.

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