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Publié par Alain Lequien dit Bourguignon La Passion

Vous l'avez peut-être ressenti dans mon article précédent, le sommeil ne fut pas vraiment réparateur. C'est cela aussi vivre le Chemin, passer d'une situation à l'autre sans que cela ne soit prévisible. Cela fait son charme et sa richesse. En partant pour cette relative longue étape pour moi, je me dis que je vais certainement un peu souffrir de ce manque d'énergie. 

Ombre et soleil, tout un symbole.
Ombre et soleil, tout un symbole.

Ombre et soleil, tout un symbole.

Pas de bar ouvert, donc je me contenterais de ma banane - pain au bout de quelques kilomètres. Comme souvent. Certains m'ont demandé récemment pourquoi je n'emmenais pas de barres énergétiques ? Pour une raison très simple, je préfère les fruits à ces produits industriels. J'en ai pas mal avalé dans ma jeunesse sportive, compétition oblige. Je pense qu'ils y sont pour quelque chose dans mon embonpoint actuel. Et puis, les fruits achetés chaque jour au fur et à mesure, c'est tellement bon.

Paysages étonnants,  et un nouveau fléchage explicite.
Paysages étonnants,  et un nouveau fléchage explicite.
Paysages étonnants,  et un nouveau fléchage explicite.

Paysages étonnants, et un nouveau fléchage explicite.

Au bout de onze kilomètres, dans une descente lente, c'est l'arrivée à Hoya Gonzalo, tout petit village de sept cents habitants. On y a trouvé de nombreux vestiges d'habitats préhistoriques. Bien sur, halte obligée au bar pour prendre un café bien allongé. 
Il me reste dix-huit kilomètres à parcourir alors que maître soleil s'est bien réveillé. " Je suis là mec, tu ne crois pas passer une journée sans moi. Tu as voulu voir la Via de la Plata, tu as vu, il faisait chaud. Tu as voulu faire l'expérience du Camino du Levante, tu vois, il fait aussi chaud. Cela a été ton choix. Alors, assumes. " 

Le monde agricole au travail comme le faisaient les moines aux temps anciens, avec peu de moyens.
Le monde agricole au travail comme le faisaient les moines aux temps anciens, avec peu de moyens.
Le monde agricole au travail comme le faisaient les moines aux temps anciens, avec peu de moyens.
Le monde agricole au travail comme le faisaient les moines aux temps anciens, avec peu de moyens.

Le monde agricole au travail comme le faisaient les moines aux temps anciens, avec peu de moyens.

Et bien, je vais assumer et arriver en liquifaction. Et, dès que j'ai vu ce bar hôtel, j'ai peu hésité. Je n'ai pas cherché l'albergue municipale comme indiqué dans mon guide. " Il n'y a pas d'albergue ici " me dit l'hôtelier. J'ai envie de le croire. Et je m'ecroule littéralement sur le lit avant d'émerger deux heures plus tard. Douche, lavage du linge, repas... Rien que de la traditionnelle fin de journée du marcheur. 

Un abri pour le pauvre pèlerin écrasé par la chaleur, en pierres ou sous l'arbre. Et puis, l'arrivée à Chinchilla.
Un abri pour le pauvre pèlerin écrasé par la chaleur, en pierres ou sous l'arbre. Et puis, l'arrivée à Chinchilla.
Un abri pour le pauvre pèlerin écrasé par la chaleur, en pierres ou sous l'arbre. Et puis, l'arrivée à Chinchilla.
Un abri pour le pauvre pèlerin écrasé par la chaleur, en pierres ou sous l'arbre. Et puis, l'arrivée à Chinchilla.

Un abri pour le pauvre pèlerin écrasé par la chaleur, en pierres ou sous l'arbre. Et puis, l'arrivée à Chinchilla.

A suivre. Alain dit Bourguignon la Passion.

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