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Publié par Alain Lequien dit Bourguignon La Passion

Comme d'habitude en ce moment, lever tôt. Je passe en ville en esperant un café ouvert, et bien, tout est encore fermé. Dans les rues traversées,  juste deux ou trois personnes pressées d'aller à leurs occupations. Passant devant le couvent, j'entends le bruit d'une grosse porte s'ouvrir. J'entraperçois furtivement la tête d'une religieuse qui disparait presque aussitôt. 
Donc, prenons la direction du chemin. Le trajet n'offre aucune difficulté si bien que mon pas est rapide. Vingt-cinq kilomètres sur le plat, ce n'est pas la mer à boire. Dans les champs, l'activité est plutôt intense. Ici, on ramasse la paille,  des tracteurs et des camions faisant des allers et retours vers le lieu de stockage. Ailleurs, dans les vignes, puisque champs céréaliers et vignes cohabitent, des ouvriers agricoles semblent effectuer de la taille ou du traitement. J'ai vu d'ailleurs dans un café des jeunes gens portant un tee-shirt rouge portant la mention, je traduis, " équipe mobile de traitement de vignes " au bénéfice d'une société. 

Le matin tôt, quel bonheur. ..
Le matin tôt, quel bonheur. ..
Le matin tôt, quel bonheur. ..

Le matin tôt, quel bonheur. ..

Au cinquième kilomètre, mon premier arrêt est pour manger une tomate et un morceau de pain. Les premiers besoins sont couverts. Alors que j'étais sur une belle ligne droite, le chemin devient rocailleux. C'est en fait un chemin de liaison vers un autre chemin de terre blanche. Tout va vite, rien d'autre à dire jusqu'au quinzième kilomètre sinon que le soleil, encore lui, est déjà présent. 
Alors que je m'extasiais devant un vieux château en ruines à Santiago de la Torre, un vieux monsieur en voiture s'arrête et me propose de m'amener au terme de mon étape. Je refuse poliment bien sur. Il parle, il parle et je ne comprends pas trop ce qu'il me dit. Pour m'en débarrasser - oh ! Le méchant Alain -, je lui tend la main pour le remercier. Il me fait l'accolade et s'en va. Je n'aime pas trop ce genre de situations où l'on ne se comprend pas.

Santiago de la Torre,  un château en ruines.
Santiago de la Torre,  un château en ruines.
Santiago de la Torre,  un château en ruines.
Santiago de la Torre,  un château en ruines.

Santiago de la Torre, un château en ruines.

C'est maintenant l'arrivée à Los Pedroneras. Je dois passer à la Correos, la Poste locale pour envoyer des documents à mon éditeur. Eh oui, il bosse le Alain. Un homme, au lieu de m'expliquer où elle se trouve m'y amène. Geste simple mais apprécié étant donné le dedale des calles, des rues. Comme le poste de police locale est voisin, les policiers téléphonent pour moi au gîte paroissial pour les prévenir de l'arrivée d'un pregrino frances. Lorsque je m'y rends, l'hospitalier est présent pour m'accueillir et m'installer dans cet ancien couvent converti en partie comme une albergue à trois chambres à un lit. 

De la nature, du sable aussi ou cela lui ressemble.
De la nature, du sable aussi ou cela lui ressemble.
De la nature, du sable aussi ou cela lui ressemble.
De la nature, du sable aussi ou cela lui ressemble.

De la nature, du sable aussi ou cela lui ressemble.

L'hospitalier me dit que cela fait une semaine qu'il n'a pas vu quelqu'un. Il me donne donc une chambre. Il y a une cuisine, donc aujourd'hui pas question de resto, je vais manger software en faisant des courses au supermercado situé tout près. Journée simple, tranquille.
À suivre. Alain dit Bourguignon la Passion.

Los Pedroneras : quelques photos en ville.
Los Pedroneras : quelques photos en ville.
Los Pedroneras : quelques photos en ville.

Los Pedroneras : quelques photos en ville.

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