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Publié par Alain Lequien dit Bourguignon La Passion

Pour résumer, j'ai très mal dormi sur ces petits matelas de sport entassés pour faire un peu plus épais. Si bien qu'en faisant des allers et retours entre sommeil et réveils, j'ai préféré me lever à cinq heures du matin. Les aléas lorsque l'on veut faire le jeunot ou comme faisaient nos anciens. Ils avaient la coigne dure quand même ! Ou comme le vivent jours après jours ces pauvres délaissés dont je vous ai entretenus. Alors, cessons de geindre comme une mauviette. 

Ah, ces leves-tôt. ..
Ah, ces leves-tôt. ..

Ah, ces leves-tôt. ..

Il est six heures tapantes à l'église éclairée lorsque je passe devant. Et si le village est bien éclairé, il  n'en est pas de même lorsque l'on veut s'en éloigner. Mes amis de la Guardia Civil passent à ce moment là. Je vais finir par croire qu'il me surveille, moi le pauvre bougre de Français ! Ils s'arrêtent et m'indique le bon chemin en précisant qu'étant donné la nuit, je ferais mieux de suivre la piste cyclable jusqu'à Villacanas. Je vais suivre leur conseil pendant onze kilomètres d'autant qu'elle suit la route goudronnée à quelque chose près. En fait de piste cyclable, c'est plutôt un chemin de terre pierreux comme j'en parcours quasiment tous les jours.

Plein les yeux.
Plein les yeux.
Plein les yeux.

Plein les yeux.

Toujours pas pris mon desayuno, alors je cherche un bar ouvert. Il est huit heures trente. Il faudra attendre presque la sortie de cette ville de dix milles habitants pour en trouver un. Ce ne sont pas des leves-tôt ici. Du coup, je prends deux cafés et deux toasts accompagnés de la tomate écrasée traditionnelle ici. Reprise de la route pour les dix-huit kilomètres suivants annoncés. Car aujourd'hui, vous venez de le comprendre, on va avoisiner les trente kilomètres sous une température prévue de trente-cinq degrés. Et, si peu d'ombre. 
Le chemin est assez simple, on suit quasiment la route. Sauf que, et oui mes amis, il y a un hic... Sauf que, une autorité quelconque des Amis de Santiago à mis en place un nouveau fléchage au bout de quelques kilomètres. Pour m'embêter sûrement. Ah, ce Lequien,  il ramène tout à lui. Il faut savoir rire de soi, cela fait du bien. Que faire ? Suivre le fléchage ou la route ? Je choisis le fléchage en me disant qu'il y a sûrement une bonne raison. 

Don Quichotte sans moulins, cela ferait drôle.
Don Quichotte sans moulins, cela ferait drôle.

Don Quichotte sans moulins, cela ferait drôle.

Alors, il est vrai que ce nouveau chemin est plus sympathique car il chemine au milieu des cultures. De temps à autre, il me propose un peu d'ombre, mais au bout du compte, deux kilomètres de plus. Deux kilomètres, en fin de parcours sous le père soleil, cela fait une bonne demi-heure. 
Bref, à une heure trente, après plus de sept heures de marche, je franchis le pont sur l'autoroute après avoir photographié les deux moulins à vent. Je n'ai plus d'eau - deux litres et demi bus -  et entre dans le premier bar venu. Ils font un menu dia, alors je me restaure. Le serveur m'indique un hôtel puisqu'il n'y a pas d'albergue ici. En fait, je n'irais pas car entretemps, on me proposa un lit dans une casa rurale pour seize euros. Moins onéreux que l'hôtel. 

Trembleque - il faisait trop chaud pour sortir.
Trembleque - il faisait trop chaud pour sortir.
Trembleque - il faisait trop chaud pour sortir.

Trembleque - il faisait trop chaud pour sortir.

Le soir j'ai pris un plat de pimentos pas pimenté du tout en regardant Belgique Walles. Mon favori était belge. Raté. Bon je vais attendre France contre l'Islande. On a une chance. Bonne nuit.
À suivre. Alain dit Bourguignon la Passion.

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