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Publié par Alain Lequien dit Bourguignon La Passion

Pour ma dernière journée sur le Camino Levante, il a fallu attendre huit heures pour pouvoir sortir de la pension. En effet, la sortie passe par le bar et comme celui-ci n'était pas ouvert, j'ai attendu le bon vouloir de la patronne pour ouvrir son établissement. Enfin libéré, j'ai pu prendre la route en commençant par redescendre du rocher où se situe Toro pour revenir au ras du sol, à plus de six cents mètres d'altitude quand même.

Toro   la sortie et le monastère.
Toro   la sortie et le monastère.
Toro   la sortie et le monastère.

Toro la sortie et le monastère.

Chemin classique, en commençant par une route, puis un chemin pierreux le long du Rio Duero. Certains passages sont aisés, d'autres plus difficiles du fait des nombreux arrosages automatiques qui rendent la terre gluante. 
Puis, de nouveau de la route, un passage sur d'autres chemins pierreux pour arriver à Villalazan où je vais boire une boisson fraîche dans un bar. L'occasion de discuter un peu du chemin avec deux couples d'Espagnols. Ils sont toujours aussi étonnés de voir venus d'ailleurs faire leur Chemin surtout au cours de ces temps de canicule. Ils m'ont offert de partager ce qu'ils mangeaient avec leurs cerveza. 

En route vers Zamora et la Via de la Plata.
En route vers Zamora et la Via de la Plata.

En route vers Zamora et la Via de la Plata.

Je pensais m'arrêter à Madridanos qui possède un accueil minimal de pèlerins, pour couper l'étape en deux. Mais, ils m'ont indiqué que ce village en dehors du Chemin ne possédait rien comme commerce un dimanche. Il me faut aller plus loin, soit Villaralbo, soit Zamora qui se situe à une quinzaine de kilomètres. Je décide de tenter le coup. Peut-être l'envie de recroiser des pèlerins, ce qui m'a manqué sur ce chemin finissant.
L'arrivée sur Zamora est pénible toujours à cause de la chaleur. Traversée du pont de pierres, montée vers le refuge où je suis accueilli par Marianna, une hospitalero canadienne de langue anglaise. J'étais ici il y a un mois, avant de quitter la Via de la Plata pour rejoindre Valencia. Je fais la connaissance d'un couple de Néerlandais, Willhem et Marriet qui parlent notre langue. Le soir, ils m'inviteront ainsi que d'autres à partager le repas qu'ils ont préparé. J'irais acheter une bouteille de vin pour agrémenter le repas. Une Espagnole et une Basque (elle y tient), Sonia et Leyres se joindront à nous. Je sens que le courant passe bien entre nous cinq.  

Repas pris en commun - une tradition jacquaire.
Repas pris en commun - une tradition jacquaire.

Repas pris en commun - une tradition jacquaire.

À suivre. Alain dit Bourguignon la Passion.

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A
À la fin de mon chemin du Levant, j'ai retrouvé avec plaisir la ville de Zamora, où je ne me suis pas attardé, car c'est là que j'avais décidé la fin de ce beau voyage... c'est curieux d'ailleurs de débarquer dans cette grande ville après un long voyage à pied dans des zones pratiquement désertiques... j'ai dû descendre très rapidement à la Station des Bus pour rejoindre la France ! Et quand je vous vois souriants, assis autour de cette belle tablée... c'est là qu'on se rend compte que ce sont vraiment de beaux moments précieux lors de nos beaux voyages, toutes ces belles rencontres humaines...<br /> Gilbert
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