Etape 70 – Castro Dozon – 14 km - (1 743 km)
Vous avez compris mes amis, qu’après ces dernières journées, je sois fatigué. Donc, ce matin je traine en me demandant si je ne vais pas retourner en bus à Ourense. Je reste sur ma faim de mon parcours d’hier. La réponse fut non. Autre questionnement, dois-je aller au monastère d’Oseira qui m’a si bien été vendu par le couple d’Espagnols ? Ce fut non à la suite d’une discussion avec une aubergiste qui me le déconseilla. Quand c’est comme cela, j’essaie toujours de comprendre les raisons motivant cette opinion. « Vous avez l’air très fatigué me dit-elle, et il y a des montées très raides sur ce chemin ». Vrai ou faux, je me suis laissé convaincre.
Chemins du matin et horreos.
Quand j’arrive au point de transition, le marquage officiel ne va pas en direction du monastère. Donc, je décide définitivement de suivre le fléchage pour éviter de me perdre. Mon mauvais choix d’hier m’a rafraichi. Mon étape sera donc particulièrement courte ce jour, d’autant que je suis parti à onze heures du matin : quatorze kilomètres.
Il fait déjà chaud, et habituellement à cette heure-là, j’ai parcouru au minimum une douzaine de kilomètres. Je vais suivre tranquillement le fléchage qui va m’amener à la fin de cette étape. Pas grand-chose à dire, c’est un jour sans événement.
Chemin et albergue de Dozon.
A l’albergue située près de la piscine municipale, nous ne serons que trois dans une pièce de plus de vingt lits. Deux Italiens et votre serviteur. L’albergue ne fait pas recette semble-t-il. Cela me va bien. Je vais pouvoir dormir longuement et me refaire une santé.
À suivre. Alain dit Bourguignon la Passion.