Étape 22 : Argein – Orgibet - St Jean-du-Castillonnais - Galey - Portet-d'Aspet : 20 km (582 km)
Après un solide petit-déjeuner et la remise de provisions de route, départ vers 7h00 du matin pour le cheminement de cette journée. Encore une étape légère. Notre hôtesse nous a déconseillé de suivre le chemin de grande randonnée passant par le village en hauteur de Buzan. « C’est un détour, nous dit-elle, sans vrai intérêt. » Notre équipe se met d’accord pour éviter cette montée/descente étant donné qu’il y aura suffisamment de côtes à gravir aujourd’hui et les jours suivants.
Nous suivons en grande partie la route départementale avec de temps en temps un passage au milieu des champs. En route, nous faisons la connaissance de Sylvie et de Laurent, deux pèlerins venus de la région bordelaise. Notre groupe s’agrandit.
À Orgibet, nous reprenons le tracé du chemin du Piémont ? En cours de route, nous récupérons les deux pèlerines rencontrées au Mas-d’Azil qui ont dormi au gite communal de Castillon-de-Couserans avec Léon. Elles en sont moyennement satisfaites, et regrettent de ne pas nous avoir accompagnés. Il est vrai que nous avons passé une bonne soirée et découverts de belles choses.
Plutôt de continuer vers Saint-Lary, nous choisissons de monter la côte menant à Galley, une jolie petite cité accroché à la montagne à huit cents mètres d’altitude. Une montée assez raide, mais ne sommes-nous pas sur la voie du piémont pyrénéen ? Donc, c’est normal. Un lieu qu’il ne faut pas manquer de voir. Nous y faisons notre pause repas sur une terrasse située près du restaurant local.
Nouvelle grimpette vers le col de la Hourque, à neuf cents mètres d’altitude où nous rejoignons le Chemin du Piémont venant de Saint-Lary. Nous découvrons l’interdiction de boire l’eau de la source par la présence de packs de bouteilles d’eau en bouteilles. Il semble y avoir un problème local. Jusqu’au Portet-d’Aspet, ce sera le cas.
Galley : notre arrêt repas et quelques clichés.
Au hameau d’Escarchein, nous sommes pris par une émotion de beauté. Ce petit bout du monde, c’est un lieu, une ambiance d'autrefois à découvrir Toutes les maisons de même nature semblent avoir été posées avec régularité comme si on avait voulu peindre un tableau. Cette vue nous convie à la détente et la relaxation. C’est beau, tout simplement.
Nous continuons le long du chemin de randonnée 78 à travers une forêt de hêtres qui progressivement nous amène au Portet-d'Aspet. C’est l’entrée dans la Haute-Garonne.
Nous devons coucher chez Jo, un bistro de pays. Jo est une figure locale et un accordéoniste réputé. S’il est toujours présent, il ne dirige plus son ancienne affaire repris par Michelle depuis quatre ans. Elle propose de dormir dans un dortoir (ce que font la plupart des pèlerins avec une douche rustique, n’est-ce pas Léon !), mais aussi dans une maison particulière. Ce fut le cas pour Corinne, Pierre-Yves et moi-même puisque le dortoir est plein.
Nous nous y retrouvons quasiment tous, depuis le gite Montegut-Plantaurel et du Mas-d’Azil. Le repas pris en commun fut à la hauteur de la réputation de cette étape réputée qu’il ne faut pas manquer. On est dans l'authenticité montagnarde.
A suivre. Bourguignon la passion.