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Publié par Alain Lequien dit Bourguignon La Passion

Carte du chemin de Tours.
Carte du chemin de Tours.

Bonjour à toutes et tous, et merci de votre confiance et de vos encouragements.

A la suite de l’abandon provisoire de mon projet de pèlerinage sur le circuit des 88 temples sur l’ile de Shikoku au Japon, et mon obligation morale de rester en France, j’ai choisi de pérégriner sur ma quatrième et dernière grande voie historique française. C’est mon ami et compagnon de voyage Joao qui m’a décidé, m’indiquant qu’un gros effort de balisage avait été effectué en région parisienne. D’où ce cheminement entamé quelques jours après avoir terminé la voie du Piémont pyrénéen.

Tours, qui a donné son nom latin Touronensis à cette voie, était déjà une destination de grand pèlerinage bien avant l’émergence de celui de Compostelle. On s’y rendait de partout pour vénérer la tombe de saint Martin, ce valeureux soldat romain qui partagea sa tunique avec un pauvre hère.

C’est donc sur un chemin historique (je parle de la destination) datant de 15 siècles que je vais parcourir à partir de la Tour Saint-Jacques à Paris, du moins dans sa partie Paris-Tours. J’ai privilégié en effet le passage par Orléans pour cette année quitte à effectuer le trajet par Chartres à une date ultérieure. Mon arrivée finale, dans la continuation du chemin du Piémont pyrénéen, devrait être Bayonne. Mais, cela dépendra de l’intérêt du chemin, des rencontres, des envies… en arrivant dans la région bordelaise car la voie littorale m’attire aussi. Pérégriner, c’est aussi faire corps avec ce qui nous entoure et être dans un espace de liberté…

Yannick et Alain Marc à Versailles.
Yannick et Alain Marc.

Mon départ de Paris fut l’occasion de rendre visite à deux de mes fils et à plusieurs petits-enfants. Tout d’abord à Versailles pour encourager mon fils Yannick qui a ouvert une boutique bio et sa petite famille. Puis, à mon fils Cédric et sa petite famille au Chesnay. La famille mes amis, c’est super-important et mon port d’attache, surtout lorsque l’on est comme moi atteint de la bougeotte et de cette maladie incurable qu’est la Compostelite. 

Visite également à l’association Compostelle 2000, une association d'aide aux pèlerins à Paris existante depuis 1998. Un bon contact avec des bénévoles investis, tous anciens pèlerins.

L'accueil Compostelle 2000, 11, Rue Hermel - 75018 Paris.
L'accueil Compostelle 2000.

Elle propose notamment à des pèlerins à mobilité réduite (P.M.R.) de faire le Chemin de Compostelle à raison de 250 à 300 kilomètres par an sur une période de 15 jours. Il faut 6 ans pour marcher l’intégralité d’un chemin. Un groupe de 40 à 50 valides accompagne 4 à 5 Pèlerins à Mobilité Réduite (PMR), la présence de 8 à 10 pèlerins valides étant nécessaires par PMR.

Le premier pèlerinage a permis d’emmener 5 P.M.R. au départ du Puy-en-Velay (Haute-Loire) en 1999. L’équipage est arrivé à Santiago de Compostelle en 2004. Un deuxième pèlerinage a été réalisé au départ de Vézelay. Un troisième, au départ de Paris. En 2017, un nouveau pèlerinage est parti du Mont St Michel. Je pense qu’il s’agit là d’une grande fraternité telle que nous devons la concevoir dans notre vie.

Les coordonnées de l'association : 11, Rue Hermel - 75018 Paris - Tel : 01 43 20 71 66 – Mel : compostelle2000@orange.fr site internet : http://www.compostelle2000.org

Ce fut l’occasion de partager et de récupérer quelques adresses utiles sur cette voie que je ne connais pas.

Merci de m’accompagner au cours de ces étapes et de partager ces moments d’enrichissement qui, nous le savons, nous permettent d’être en harmonie avec soi et les autres.  

A suivre. Bourguignon la Passion.

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J
Bonjour Alain Marc, merci pour cet article dans ton blog. Nous prenons très au sérieux les ennuis que tu as connus pendant cette journée. Peux-tu me rappeler le genre de guide dont tu disposes ? J'ai bien reconnu tes sympathiques hôtes d'Arpajon. Peut-être devrions-nous leur donner un topo à remettre au pèlerin comme nous l'avons fait sur l'autre axe auprès des soeurs de Vauhallan (pour les travaux sur le Plateau de Saclay) ? En effet ils habitent à l'écart du chemin et ce serait plus simple pour qu'ils donnent leurs indications. Pour l'arrivée à Etampes, la faute, paraît - il, en est aux travaux importants qui coupent le chemin. Peut-être devrions nous établir un 2ème topo pour la durée de ces travaux ? Je transmets aujourd'hui tout ce que tu racontes aux personnes en charge de ces secteurs. Merci encore pour ta précision. Tu as de la chance malgré tout qu'une pèlerine chemine en même temps que toi. Ce beau chemin se développe et les monuments ne déçoivent pas, semble-t-il. Dans l'attente de ta réponse, Ultreia J F
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