Étape 12 : Serém de Cima – Albergaria-a-Velha - Albergaria-a- Nova : 26 km (328 km)
Nous avons passé une très bonne nuit dans cette albergue de qualité. La dernière fois, j’avais été déçu par la chambre de la residential – il y avait des blattes dans la douche. Là, rien à redire. Levés tôt, nous attendons un peu pour prendre notre petit-déjeuner s’avérant généreux. Avant de partir, sous un temps frais et pluvieux, une petite photo de notre lieu de séjour décoré de parapluies.
Étant déjà le long de la route nationale, nous entamons une petite montée menant à une zone industrielle, puis par une route secondaire, à Lamas do Vouga. Jadis, ici passait une voie romaine.
Un peu plus loin, nous marchons sur une ancienne digue romaine érigée entre deux étangs. Après être passés sous un pont, nous arrivons par une belle montée raide à l’église. Nous assistons au dépôt par une voiture de deux jeunes femmes courtement habillées… On devine pourquoi !
C’est la traversée du long pont surplombant le Rio Vouga menant à Serém de Cima. Nous avons déjà parcouru une dizaine de kilomètres, il est donc temps de faire une petite pause dans un café.
Reprenant notre marche, nous traversons une énième forêt d’eucalyptus sur un large chemin forestier embourbé. Comme il faut finir le reste des sardines crues achetées hier, il est temps de les cuire. L’endroit de notre arrêt est détrempé, il n’y a donc aucun risque de provoquer le moindre incendie en restant sur le bord du chemin.
Ingénieux, Frédéric trouve une vieille tuile qu’il utilise comme plaque de cuisson. Peu à peu, les flammèches arrivent. Au bout d’un quart d’heure, nous pouvons griller gentiment les poissons. Cuisson extra, on se régale ! Bien entendu, à notre départ, nous recouvrons l’endroit de terre mouillée pour éviter tout risque d’incendie.
Cuisson de sardines à déguster grillées.
Notre cheminement nous mène à Albergaria-a-Velha, Albergaria la Vieille. Nous assistons au passage de la Volta, une course cycliste annoncée à fort renfort de sirènes avec une présence nombreuse de policiers aux carrefours. Nous y rencontrons la petite dame japonaise vue à l’albergue précédente.
Elle marche d’un bon pas. Elle nous présente sa marque remise lors de son cheminement sur le circuit des 88 temples sur l’île de Shikoku au Japon. C’est mon rêve d’y cheminer un jour.
Albergaria a Velha : course cycliste de la Volta.
Nous reprenons la route puis des chemins forestiers, le parcours est agréable. Nous arrivons relativement tôt à notre accueil du soir dénommé Au KM 252 à Albergaria-a-Nova, Albergaria la Neuve. Nous sommes les premiers, ce qui nous permet de choisir en toute tranquillité notre chambrée où nous ne serons que tous les deux. Peu à peu, le gîte se remplit : Nina, la Japonaise, un couple d’Italiens…
Nous profitons de nouveau de la présence de la télévision pour regarder le match nul de football entre la Croatie et le Danemark, gagné par la première nation aux tirs au but. Il y eut à l’occasion cinq arrêts par les gardiens. Comme vous le voyez, le soir, la passion domine. En revanche, en journée, nous parlons de bien d’autres choses.
Comme l’aubergiste ne prépare pas de repas, elle nous emmène en voiture au supermarché se trouvant à deux kilomètres.
Notre dîner est de nouveau basé sur de grands poissons locaux que Frédéric va cuisiner. Ils sont cette fois cuits au four avec des tomates, ingrédients… Un régal mes amis, partagés en commun.
À suivre. Alain et Frédéric