J-30 : Nous décidons de partir ensemble sur le caminho portugais
Alors que je n’étais pas encore décidé sur le cheminement que j’allais entreprendre en cette année 2018 pour mon huitième parcours vers Santiago, l’un de mes fils, Frédéric âgé de 36 ans s’est proposé de m’accompagner. Il est vrai que ce garçon se pose de nombreuses questions tant personnelles que professionnelles. Un cheminement détaché du quotidien ne peut que lui apporter un début de réponse à ses questionnements.
Bien entendu, bien que je sois solitaire de nature – j’aime marcher seul et partir dans mes délires -, c’est avec joie que j’accepte sa proposition. C’est un bon moyen de nous rapprocher et de partager de nouveaux souvenirs. Mais aussi, de lui transmettre ce que je vis dans ma démarche si bien sûr, c’est son choix. Je sais aussi que la spiritualité n’est pas son fort, du moins l’affirme-t-il. Ce Chemin sera donc très différent des précédents, et je me dois de l’accepter comme tel. Et puis, en final, lui faire découvrir le lieu où son grand-père René décédé à 97 ans repose selon ses dernières volontés. En effet, lors de mon cheminement de 2016, j’ai porté ses cendres durant plus de 1 800 kilomètres avant de les déposer au cimetière des marins de Fistera.
Je ne me fais pas de souci concernant ses capacités de marcheur. Nous avons une expérience commune dans les Alpes et le Jura. D’ailleurs, il est inévitable qu’il marche plus vite que moi et qu’il me distance dans les montées. C’est devenu mon point faible depuis quelques années, préférant « mon pas de sénateur » très régulier. Ce n’est pas bien grave, l’essentiel est que nous profiterons de ces moments pour échanger. C’est mon espoir.
Nous décidons de partir sur la voie du Portugal, de Lisbonne à Fistera, en passant bien sûr par Santiago de Compostela durant un mois. Nous décidons de partir le 19 juin en prenant l’avion pour Lisbonne et de revenir vers le20 juillet.
Entretemps, nous allons nous préparer.
À suivre.
Alain dit Bourguignon la passion.