32a – Les Auxons Besançon-TGV – Besançon : 14 km (814 km)
Aujourd’hui, trois jours après mon arrivée dans ma famille, rassuré sur la santé des miens, je reprends le cheminement vers la Francigena jusqu’à Rome, je l’espère. Je sais que cet espoir dépendra en grande partie des conditions sanitaires en Suisse et en Italie que je vais traverser.
Le train me ramène à Auxon me permettant de terminer le trajet vers Besançon. Cette courte étape me permet de visiter plus en profondeur la capitale franc-comtoise. Je la connais bien pour y venir souvent, mais je n’ai jamais pris le temps de m’y balader à pied. Mon sac est allégé du port de la tente, avec tout mon linge bien propre. Le ciel est chargé de gros nuages. Va-t-il Pleuvoir ?
J’arrive à Ecole-Valentin, une commune de 3 000 habitants limitrophe de Besançon, résultat du rapprochement de deux communes en 1973. Je passe dans un parc agréable avant de rejoindre le centre. En passant, je peux admirer un bel ensemble de bâtiments, la Mission, une institution religieuse créée au début de la Restauration des Bourbons en 1816. Devenue séminaire pendant une quinzaine d’années, elle fut transformée en orphelinat jusqu’à la fin du 19e siècle. Au début du 20e siècle, elle devint un collège d’enseignement privé avant, à partir de 1971, d’être reconverti pour accueillir des appartements privés.
Vu de loin, derrière la Mission, du château construit au 16e siècle par le commandeur de l’Ordre des Hospitaliers du Saint-Esprit fondé en 1180 pour aider tous les déshérités. Reconnu par la papauté, il géra plus de mille hôpitaux en Europe avant de quasiment disparaître au 18e siècle.
C’est la descente vers Besançon, dont je décris ma visite dans l’article suivant. Rien d’autre d’important à dire.
Je dors dans un hôtel économique, le camping, c’est fini pour moi cette année.
À demain… Alain dit Bourguignon la Passion