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Publié par Alain Lequien dit Bourguignon La Passion

Réveil tôt, car de nombreux marcheurs préparent déjà leurs sacs pour partir. Personnellement, nous attendons l’ouverture du bar des pompiers pour prendre notre petit-déjeuner avant la reprise de notre cheminement. Notre question matinale est de savoir si nous ferons halte ou non ce soir à Fátima ou si nous continuons. Il n’y a en effet que quinze kilomètres à parcourir pour la cité mariale.   

À titre personnel, j’aimerais y passer un peu de temps même si je suis déjà venu en 2015[1]. Je devais alors réaliser mon engagement pris auprès d’Anna-Maria, une habitante de la région de Dole (Jura). Je l’avais rencontrée lors de mes activités de soutien aux personnes âgées. Très malade, ayant appris que je passais à Fátima, elle m’avait chargé de réaliser pour elle un acte qu’elle ne pouvait elle-même accomplir : tourner à genoux autour de la Chapelle des Apparitions, et brûler une lettre qu’elle m’avait remise dans le foyer situé derrière cette chapelle. Ce fut réalisé en compagnie de son frère venu de la région de Lisbonne.  

Ce petit rappel n’est pas pour briller d’un éclat trompeur, mais pour indiquer à quel point ce lieu est chargé d’une grande émotion pour de nombreuses personnes croyantes. Nous prendrons notre décision sur place.

   La majorité de notre parcours jusqu’au sanctuaire se déroule sur des chemins de terre et des pistes forestières.

Le marquage est très présent, on ne risque pas de se perdre. Les villages se succèdent : Covão do Coelho, montée vers Giesteira, descente vers Moita do Martinho jusqu’à l’immense parking du sanctuaire.

   Il est environ 11 h à notre arrivée, le parking est quasiment vide. En 2015, il était plein à craquer notamment avec de nombreux cars de pèlerins venant de partout.

   À suivre. Alain et Frédéric.

 

[1] Alain Lequien, Sur les chemins de Compostelle 2015, BoD

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