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Publié par Alain Lequien dit Bourguignon La Passion

Ce matin, nous devions traverser la baie d’Arousa en bateau. Attendant le retour du bateau ayant déposé le premier groupe, nous sommes une quinzaine à faire le poireau au port. Enfin, nous embarquons sacs et voyageurs et quittons le port.

C’est alors qu’arrive le pépin inattendu : le moteur du bateau s’arrête soudain après quelques centaines de mètres de parcours.

Dans un premier temps, nous pensons à une blague du pilote. Eh bien non ! il faut nous rendre à l’évidence, le moteur est vraiment en panne après plusieurs essais infructueux. Freddy prit plusieurs vidéos[1].  

Heureusement, des bateaux de pêcheurs passent à proximité. L’un d’entre eux vient à notre secours pour nous remorquer jusqu’au port. Nous avions l’espoir que le bateau puisse être réparé, qu’il ne s’agit que d’un contretemps de quelques heures. Hélas, au bout d’une demi-heure, le pilote nous annonce qu’il va falloir faire venir un dépanneur expérimenté. Notre traversée du jour est annulée.

L’association gérant ce passage étant prévenue, après le remboursement du billet, met gracieusement à notre disposition un bus nous amenant à Padrón. En effet, entreprendre les vingt-huit kilomètres à pied à cette heure-là est inenvisageable, car la journée gagnée hier pour le Camino Fisterra serait perdue.

Cela est dommage pour Freddy qui voyait d’un bon œil cette traversée inhabituelle. Je lui avais vanté ma propre traversée[1] réalisée il y a trois ans.

« Le destin prend parfois des formes curieuses et les histoires bifurquent quelquefois pour presque rien. » (Patrick Dugois – L’Enfant frigo)

À suivre. Alain et Frédéric

 

[1] Alain Lequien, Sur les Chemins de Compostelle 21015… BoD Édition.

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