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Pour cette journée, j’ai pris la maxime affichée dans le gite : « La joie est dans tout, il faut savoir l’extraire. » Après les 32 kilomètres d’hier, nouvelle petite étape qui doit nous mener à Auch. Plutôt que de loger en ville, nous choisissons d’aller dans un gite à la bonne réputation tenu par Christine et Marco situé trois kilomètres avant la cité : la ferme ou la Croisée de Saint-Cricq.
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Puisque l’étape est courte, je décide de partir un peu plus tard, notamment pour continuer à lire les épreuves des Mystères de Bourgogne que je dois renvoyer à Auch. Eh oui, 200 pages recto-verso, cela pèse dans le sac. C’est alors que Gérard à son tour vient discuter. Cela dura, dura… si bien qu’à un moment donné, je fermais les feuillets pour, à mon tour, m’en aller, Colette étant partie entretemps.
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Avant Lussan, je double Colette qui a pris le parti de flâner ce jour. Je la soupçonne plutôt de souffrir de ses ampoules. Je n’y peux hélas pas grand-chose. Moi, cela n’est pas le cas. Physiquement et moralement, tout va bien merci. Sauf peut-être cette chaleur pesante qui est une vraie plaie quand il faut rester des heures sous la cagnard. C’est là qu’il faut être prudent, boire beaucoup à petites gorgées. Pour cela, la poche d’eau est idéale.
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A Roquetaillade, je réussis à m’isoler hors du Chemin pour lire une cinquantaine de pages. Ouf ! J’avance un peu. Puis, je reprends mon parcours. Je suis rejoint par Colette et de concert, nous arrivons à Montégut avec son château et sa chapelle. Pendant que Colette s’y restaure, je continue bien décidé à travailler au calme notamment au gite. La fin du parcours est plus difficile avec notamment un passage en plein cagnard et une grande montée qui m’a paru longue, longue…
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Mais, l’arrivée au gite est géniale. J’y suis accueilli par Marco, originaire de Dijon en train de réparer une fuite au liner de la piscine. J’irais d’ailleurs y tremper mes pieds. C’est génial après une marche, cela détend. Christine, mon hôtesse, nous rejoint. Ce sont des personnes très sympathiques, ouvertes, à la riche discussion. Alors que j’ai pris ma douche, Colette nous rejoint. Je me retire dans le gite pour travailler, vous savez à quoi ?
Le repas pris en commun sur la terrasse est animé. Nous y sommes bien car la nourriture est abondante, le vin de qualité et l’ambiance chaleureuse. Quelle différence avec hier…Tout se termine par une tisane à la sauge que Marco a été cueillir dans le jardin. Un lieu de repos pour le pèlerin ou le cheminant à retenir avec des hôtes de qualité.
A suivre. Alain dit Bourguignon la Passion.