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C’est la journée des mille premiers kilomètres. Il en reste entre 1500 à 1700 kilomètres à parcourir selon le chemin définitif que je prendrais. Ç’a-y-est, la relecture est terminée, je vais pouvoir l’expédier à mon éditeur à la Poste à Auch. C’est une bonne chose de faite. Dans les conditions actuelles, ce fut long et fastidieux, mais nécessaire de manière à offrir à nos lectrices et lecteurs un ouvrage de qualité conforme à leurs attentes.
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Après un petit-déjeuner copieux et convivial, me revoilà reparti seul vers cette grande cité. En effet, Colette a choisi de prendre un bus… qui ne passa pas. L’arrivée est assez étonnante comme on peut le voir sur la photo. C’est comme un bloc de pierres blanches posé sur un ilot de verdure.
Après la Poste et l’achat de quelques provisions de bouche, direction vers la cathédrale Sainte-Marie que l’on apercevait de loin.
De style gothique et renaissance, commencée en 1489, elle ne fut achevée tardivement qu’en 1680. Près de deux siècles. Elle est dédiée à la nativité de la Vierge. Quant aux anciennes stalles de bois, elles sont magnifiques. Comme pour les vitraux, elles reprennent deux vertus mise en exergue dans la cathédrale : la justice et la charité.
Je quitte Auch alors que le soleil est déjà très présent. A la sortie, je passe devant un artisan en train de travailler le fer. Je devrais dire un artiste, car les œuvres réalisées par Roger Ravagnani sont imaginatives et de qualité. D’ailleurs, il me fait visiter son atelier secret où s’entassent ses œuvres qu’il expose dans des fêtes médiévales ou à la demande. Un homme simple, passionné ayant trouvé là une occupation artistique pour sa retraite.
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Je le laisse à son travail et reprend le chemin. Celui-ci passe par de petites routes traversant champs et forêt. Je profite d’ailleurs d’une table en bois avec bancs accueillante pour me restaurer sous les yeux étonnés d’un groupe venu en minibus. Étonnant comme parfois des personnes restent enfermées dans leur mutisme en vous regardant de côté. Bref, c’est la vie comme personnellement je la rejette.
Après plusieurs heures de marche, j’arrive enfin à Barran, le terme de cette journée. Je suis assoiffé mais tous les commerces sont fermés. A la sortie du village, j’aperçois l’accueil pèlerin de Madeleine et Jean-Louis. Ce sont des personnes très sympathiques qui se sont installés ici il y a quelques années en provenance de la région parisienne. La propriété est très belle, ancienne, avec un petit parc dont je ne vais pas profité étant fatigué.
Madeleine m’offrira deux fruits pour me requinquer un peu. Le soir, alors que le repas n’était pas prévu, nous allons partager ce qu’il y a, à la bonne franquette.
Une étape riche dans son contenu, épuisante dans sa réalisation.
A suivre. Alain dit Bourguignon la Passion.