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Hormis Carlos, je vais partir le dernier car de la place du village, j'ai accès au wifi du café fermé à cette heure là. Je vais donc cheminer seul pendant plusieurs kilomètres avant de rejoindre Sébastian, Sonia et Leyres qui sont arrêtés au bord d'un Rio. Nous allons marcher de concert jusqu'à Calzadilla de Tera en terminant cette première partie le long d'un petit canal bien sympatique ma foi. 

On est sur le bon chemin...
On est sur le bon chemin...

On est sur le bon chemin...

C'est l'arrivée à un bar où nous apprenons que nos amis hollandais ont fait halte. Comme les filles traînent un peu trop à mon goût, je reprends le Chemin seul. Il va me mener à un barrage électrique de grande envergure. La Guardia Civil est très présente. En vingt minutes, elle passa deux fois. 
Suivant le fléchage, je serpente le long de cette réserve d'eau créée par le barrage Notre Dame de Aguavenzal où je croise pêcheurs et personnes se languissant au soleil. Très peu pour moi, j'ai ma dose. 

Toujours des paysages à faire rêver.
Toujours des paysages à faire rêver.
Toujours des paysages à faire rêver.

Toujours des paysages à faire rêver.

De l'eau, de l'eau en réserve.
De l'eau, de l'eau en réserve.
De l'eau, de l'eau en réserve.

De l'eau, de l'eau en réserve.

À Vilar Farton, je retrouve nos amis hollandais buvant un café dans un gite ouvert par un pasteur anglican. J'y fais halte. Notre hôte tente de nous convaincre que nous ne sommes pas sur la bonne voie,  spirituellement parlant. C'est en fait un missionnaire qui a travaillé en Afrique et en Asie et qui pense que son devoir est de porter sa Vérité dans une Europe en besoin. Il me donne une brochure en français de l'évangile de Saint-Luc. 

Un beau chemin brûlant. C'est dur sous la chaleur.

Un beau chemin brûlant. C'est dur sous la chaleur.

Nous repartons et cette rencontre va nous permettre d'échanger sur les religions. Entretemps, Sebastian nous a rejoint mais bientôt, il nous laisse partir devant souffrant des pieds. Il nous rejoignit plus tard.
Installés dans le gîte communal, nous nous retrouvons à onze autour de la table dressée par le restaurant voisin. Nous ont rejoint,  un cycliste australien,  un marcheur espagnol qui va dans le sens contraire de nous, un cycliste polonais... Le repas fut de grande qualité,  rien à voir avec le repas peregrino rencontré traditionnellement sur le Chemin. Willhem et votre serviteur vont chanter en choeur le chant des pèlerins, le refrain étant repris en choeur par tout le monde sous les yeux effarés des autres clients. Ah, ces pèlerins..

Au restaurant, repas fantastique et ambiance.
Au restaurant, repas fantastique et ambiance.
Au restaurant, repas fantastique et ambiance.

Au restaurant, repas fantastique et ambiance.

À suivre. Alain dit Bourguignon la Passion.

Tag(s) : #De Cadix 2016
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