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Comme d'habitude, je suis le dernier à me lever. Les compagnes locales du chemin et Carlos, notre cycliste de Valencia fument leurs cigarettes du matin. Ils le feront à chaque arrêt du parcours. J'ai un peu du mal à comprendre cette envie avec les efforts que l'on doit faire, mais bien sûr, c'est leur choix et de fait, il est respectable. Je les laisse donc à leur plaisir et prend seul le chemin.

Celui-ci est très herbeux et humide, mais il a cette beauté d'être un vrai sentier tel que l'on peut se l'imaginer qu'il existait jadis pour nos anciens qui l'ont parcouru.

Chemins du matin.
Chemins du matin.

Chemins du matin.

Et puis, il y a la traversée de petits villages avec ses églises à auvent qui permettent de s'abriter et quelquefois de s'y reposer. Il m'ait arrivé au cours d'un cheminement d'y dormir pour raison de non-disponibilité de place dans les hébergements. On est à l'abri du vent et de la pluie. Celle-ci possède des plantations sur le clocher. Étonnant !

S'il y a des églises, il y a aussi de nombreuses fontaines aux formes toujours différentes et étonnantes.  Il est vrai que l'eau est très présente et, comme chacun sait, l'eau c'est la vie. Cette vie n'apparaît pas au premier abord. Les villages sont souvent déserts, mais il est vrai qu'à l'heure où l'on passe... J'ai adoré celui de Triufé situé avant d'arriver à Puebla... On y ressent une grande sérénité.

Dans les villages, église et fontaines..
Dans les villages, église et fontaines..

Dans les villages, église et fontaines..

En cours de route, j'ai rencontré Marriette et Guillem (correction de l’écriture des noms suite à un contact) en train de manger un morceau sur un banc. J'en suis étonné les croyant plus en avant. En fait, ce matin, ils sont partis très tôt et se sont trompés de chemin. C'est le risque lorsque l'on part à la lueur de la lampe électrique. Ils ont pris un mauvais chemin et ont dû le rebrousser. Plusieurs kilomètres pour rien.

Je fais une halte à l'entrée de Puebla de Sanabria où je rencontre mes deux Espagnoles Sonia et Leyres parties après moi et Sebastian qui souffre des pieds. Ils n’ont pas suivi le tracé et ont préféré marcher sur le bas-côté de la route nationale. De fait, le parcours est moins long et quelque part plus facile. Autant je le comprends pour Sebastian, marcher sur un terrain stable est plus aisé, un peu moins pour nos deux sportives. Bon...

En chemin vers Puebla de Sanabria et le passage vers la ville médiévale.
En chemin vers Puebla de Sanabria et le passage vers la ville médiévale.
En chemin vers Puebla de Sanabria et le passage vers la ville médiévale.

En chemin vers Puebla de Sanabria et le passage vers la ville médiévale.

Je décide de m'arrêter à Puebla car non seulement cette cité médiévale est belle, mais aussi car j'ai besoin de solitude pour mes travaux d'écriture pour lesquels j'ai pris beaucoup de retard. J'aime la solitude du Chemin, je l'ai longuement expérimenté sur le Camino Levante, et depuis Zamora, cela est nettement moins vrai.

Ne voulant pas aller à l'albergue privée située en contrebas de la cité touristique, j'accompagne Sebastian un temps, puis me rends à l'office du tourisme qui m'indique un petit hôtel pas cher. Visite de l'église,  en partie des rues animées et ensuite travail d'écriture pour me vider la tête de tout ce qui s'est accumulé depuis quelque temps.

Quelques vues de Puebla...
Quelques vues de Puebla...
Quelques vues de Puebla...

Quelques vues de Puebla...

Autres vues de Puebla.
Autres vues de Puebla.

Autres vues de Puebla.

Remontée dans le village le soir car cet hôtel ne fait ni restauration ni petit-déjeuner. J'espère trouver des provisions de bouche pour demain. J'en profite pour manger un morceau.

À suivre. Alain dit Bourguignon la Passion.

Tag(s) : #De Cadix 2016
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