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15 mai 2015, 8e étape de ma nouvelle pérégrination vers Santiago. Hier soir, j’ai dépassé les 170 km de mon épopée 2014. J’irais donc plus loin.
Il fait gris et frais, et Oktar prend son temps pour se préparer. Nous décidons que je parte en avant. Il ne me rejoindra pas. C’est ainsi que se déroule les rencontres de cheminants : on se croise, on marche ensemble, on se perd, peut-être qu’un jour nous nous retrouverons. A la sortie de Grand-Lemps, la décoration murale de La fée verte attire mon attention. Le dessinateur-peintre est génial : il a su donner vie et beauté à des scènes quotidiennes.
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Ma pensée du jour sera de Guillaume Apollinaire : « Jamais les crépuscules ne vaincront les aurores. Réjouissons-nous des soirs mais vivons les matins ».
Un peu plus loin, après un parcours relativement plat et sans intérêt majeur. En passant dans un village, cette étrange tour de brique accolée à l’église. Bizarrerie de construction ?
Peu avant Gilonnay, c’est le partage entre deux voies. Tout droit, celle qui mène au Puy-en-Velay, à gauche celle qui part en direction d’Arles par St-Antoine-l’Abbaye. Ce choix est marqué par ce cube étonnant de l’Association des Amis de St Jacques Rhône-Alpes.
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Il est midi lorsque j’atteins La Côte-Saint-André. Hector Berlioz est natif de la cité qu’il quitta vers 18 ans avant de devenir le musicien de génie que l’on connait. Il y composa dès l’âge de 12 ans ses premières romances. La Côte, c’est aussi le château impressionnant de Louis XI et ses halles médiévales.
Le temps se gâte, il se met à pleuvioter et le vent commence à souffler. Le k-way est de rigueur. De nouveau, un saint Jacques me salut en passant. C’est bientôt l’arrivée à Faramans. Le temps d’une grosse averse, je me réfugie dans la loge du camping.
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Mais, il faut repartir pour Pommier-de-Beaurepaire. Le trajet entre les deux est pénible : pluie, vent par rafales, bref désagréable. Arrivant à Pommier, je me réfugie dans l’église heureusement ouverte en attendant que mes accueillants viennent me chercher : ils habitent en dehors du Chemin. C’est Evelyne qui vient me chercher : je suis frigorifié…
Accueil chaleureux de mes hôtes de ce soir, Evelyne et Max, le tout autour d’un repas copieux et une ambiance chaleureuse. La journée a été rude, je ne traine pas trop, et après la tisane, le lit confortable me temps ses bras. Je ne me fais pas prier.
A suivre… Bourguignon la Passion