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Accueil d'un village.
Accueil d'un village.

Lever à l’aube, tout est prévu dans la cuisine pour le petit-déjeuner. Mes hôtes sont encore en train de dormir. Quand je prends la route, le temps est encore humide et frais. J’atteins assez rapidement le village de Lahitte-Toupière, là même où je me suis arrêté hier avant de retourner en arrière pour aller au gite qui m’a accueilli. La première partie du nom du village signifie en gascon borne, limite. En effet, il se trouve à la frontière du Béarn et de la Bigorre.

De nouveau, je passe parmi des paysages très intéressants entre cultures, forêts, passages de gué, lac, jardin pour pèlerins.

Toujours de beaux paysages à parcourir d'un pas de sénateur.Toujours de beaux paysages à parcourir d'un pas de sénateur.Toujours de beaux paysages à parcourir d'un pas de sénateur.

Toujours de beaux paysages à parcourir d'un pas de sénateur.

On commence à voir apparaitre des arbres fruitiers plantés par Les Amis du Chemin de Saint-Jacques des Pyrénées-Atlantiques. Cette association créée pour faciliter le périple des pèlerins, s’est engagée à partir de 2010 dans la plantation d’arbres fruitiers le long du chemin. Comme l’expliquent Jean-Claude Nogues et Marcel Gégu, bénévoles et chevilles ouvrières de l’association, cette action répond à l’objectif d’offrir aux pèlerins et cheminants la possibilité de manger des fruits sur leur passage et de faire connaitre les variétés anciennes retrouvées et mises en valeur. Actuellement, sur plus de 50 communes du département, plus de 500 arbres ont ainsi été plantés.

Une très belle initiative des bénévoles jacquaires.Une très belle initiative des bénévoles jacquaires.Une très belle initiative des bénévoles jacquaires.

Une très belle initiative des bénévoles jacquaires.

En passant à Anoye, je m’aperçois que l’association locale jacquaire a bien fait les choses comme me le dit une sympathique habitante logeant en face : local rénové, hospitaliers très présents. Sans oublier cette aire située deux kilomètres plus loin où il a fait bon de s’arrêter pour sortir les provisions de bouche du sac.

Etape 46 – Vidouze - Anoye - Morlaàs (Pau) : 32 km (1093 km)Etape 46 – Vidouze - Anoye - Morlaàs (Pau) : 32 km (1093 km)Etape 46 – Vidouze - Anoye - Morlaàs (Pau) : 32 km (1093 km)
Petit pont avant Morlaàs.
Petit pont avant Morlaàs.

Direction maintenant vers Morlaàs, la fin de mon étape du jour. Le 14 juillet, une étape du Tour de France s’y déroulera. Succédant à Lescar où je serais demain, la cité fut la capitale du Béarn pendant près de deux siècles avant d’être supplantée par Orthez. Seule de nos jours, l’église Sainte-Foy témoigne de cette grande époque. Comme on peut le voir sur la photo, son portail roman est d’une qualité rarement atteinte.

Etape 46 – Vidouze - Anoye - Morlaàs (Pau) : 32 km (1093 km)Etape 46 – Vidouze - Anoye - Morlaàs (Pau) : 32 km (1093 km)Etape 46 – Vidouze - Anoye - Morlaàs (Pau) : 32 km (1093 km)

J’ai dormi au camping, ce n’est pas ce que j’ai fait de mieux. Si l’accueil fut sympathique, ce ne fut pas le cas des jeunes gens habitant près du local qui firent du bruit jusqu’à deux heures du matin. Un manque de respect évident des pèlerins.

A suivre. Alain dit Bourguignon la Passion.

Tag(s) : #De Genève 2015
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