Je suis le dernier à partir hormis Carmen qui doit prendre le bus pour l'étape à venir. En effet, elle souffre de l'un de ses pieds et doit acquérir une nouvelle paire de chaussures à Casares. Les autres membres du groupe, partis de très bonne heure selon leur habitude, la rejoindront en ville. En ce qui me concerne, j'effectue le trajet plus rapidement que prévu. De loin, j'entends des militaires qui courent en chantant. Tiens, cela me rappelle des souvenirs de jeunesse, je parle pour ceux qui de mon âge avancé ont effectué un vrai service militaire. C'était un autre temps que les moins de vingt ans. .. vous connaissez la chanson.
En allant à Casares.
Caceres : la vieille ville.
Je quitte maintenant la grande ville pour une plus petite située à une douzaine de kilomètres. Ce parcours en plein cagnard est sans intérêt. C'est droit, en partie sur la route, puis sur un long chemin de terre blanche. Et, aucune ombre. C'est vous dire. Après trois heures de marche, j'arrive au refuge municipal. Il est donativo, il me semble vous avoir expliquer ce que cela voulait dire. Deux heures après mon installation, nos quatre compatriotes sont arrivés. Ils ont pris le bus.
Vers Casar de Caceres.