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Publié par Alain Lequien dit Bourguignon La Passion

Pas de petit-dejeuner de prévu. Lorsque je me présente à la cuisine de la résidence, mes compagnons de route s'apprêtent à partir. Je déjeune seul, puis packtage sur le dos, j'entreprends ma marche journalière. Le temps est frais. Cela me va bien. 
En grande banlieue de Salamanque, je m'arrête dans un hôtel pour prendre ce bon vieux café americano solo c'est à dire long sans lait.

Un chemin typique de la Via de la Plata.

Un chemin typique de la Via de la Plata.

La première étape n'est qu'à une quinzaine de kilomètres, aussi il y a peu de chance que je m'y arrête. Avec mes trois compatriotes, nous n'avons rien décidé. Il est possible que nous ne nous revoyons pas ce soir. Le vieux Lequien est toujours aussi solitaire. Je ne vais rencontrer âme qui vive qu'à l'entrée du village, un Espagnol traînant visiblement la patte et deux jeunes sortis d'une rue du village. Pour l'instant, je n'est fait qu'alterner route plus ou moins fréquentée et champs de culture. 

Église de village et sentier fleuri. Église de village et sentier fleuri.

Église de village et sentier fleuri.

A Calzada de Valdunciel, je passe dans un village quasiment désert hormis deux dames qui me remettent sur le droit chemin. Dans la dédale de ruelles, je m'étais égaré. Ce qui me fit voir une publicité pour un hébergement à six kilomètres de là. De nouveau j'entreprends la traversée de champs de cultures. Le seigneur soleil commence à taper. Enfin, plusieurs cyclistes me doublent, puis c'est au tour d'une joggeuse avec des écouteurs aux oreilles. Je pense que c'est dangereux de courir ainsi.

Sur des sentiers fleuris.

Sur des sentiers fleuris.

J'arrive au gîte promis par la publicité précédente et me tâte ou non de m'arrêter. Cela fera dix-neuf kilomètres. Je m'engage sur le chemin pour aller voir lorsque j'aperçois mes trois amis en train de faire la pause casse croûte. Je reviens en arrière et les rejoins. Eux aussi se posent la même question. Après échanges, nous décidons de continuer car ils ont un problème de timing pour leur retour en France. 
Pour moi,ce ne fut pas un choix judicieux car nous dumes parcourir les quatorzes autres kilomètres  sous un soleil de plomb, faisant parfois des détours inutiles pour éviter des ponts. Et, le parcours se trouve different de celui indiqué sur le guide de Jean-Paul. C'est lessivé que nous arrivons au bout de trente-trois kilomètres à El Cubo de la Tierra del Vino où nous nous attablons vite devant une cerveza bien fraîche. Surtout votre serviteur très assoiffé. 
La suite : en cherchant le gîte

El Cubo - albergue municipal.

El Cubo - albergue municipal.

La suite : en cherchant le gîte communal, nous fûmes pris en charge par une famille gérant à la fois celui-ci mais aussi des gîtes privés. Le gîte communal étant de bon aloi, et étant les seuls à l'occuper, nous y dormines. Le soir, Carmen et Mercedes sa fille nous proposèrent un cena pour un bon prix en compagnie d'un Italien et d'une Allemande qui se termina par un verre d'alcool du pays. Comme il y avait un match d'Eurocoupe où jouait l'Italie, je me joignis à lui pour partager notre passion commune. Le patron du bistrot heureux de la victoire italienne nous offrit un pot. Comme quoi, les Espagnols ne sont pas tous aussi chauvins que certains pensent. 

Dîner chez Carmen et Mercedes.

Dîner chez Carmen et Mercedes.

A suivre. Alain dit Bourguignon la Passion.

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