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Publié par Alain Lequien

   Ce dimanche, j'étais parti de bonne heure dans le but d'effectuer une marche de trois heures dans cette vallée où coule une rivière aux eaux bouillonnantes. Est-ce la raison du nom du village ? Ce qui est sûr, c'est que hormis le bruit de l'eau, nous sommes dans un endroit calme et serein situé non loin de Gevrey-Chambertin dont la liqueur des dieux est bien connue des amateurs de grands vins.

   La pluie est de la partie, si bien que mon parcours  est boueux, avec parfois des pierres glissantes. De toute façon, lors de mon cheminement, j'aurais à supporter ce type d'intempéries. C'est le lot de tous.

    Tout commence par une montée assez raide, empierrée, il faut donc prendre le rythme. Je suis étonné moi-même de la facilité lorsque je me retourne pour regarder le chemin parcouru. Puis, c'est la traversée de la forêt, dont une partie est en exploitation. De nombreux arbres bouchent le chemin. N'ayant pas trouvé l'abbaye de Sainte-Marguerite de l'ordre hospitalier de Saint-Antoine datant du XIe siècle, je suis revenu en arrière. C'est ainsi que je me retrouve avec un groupe de randonneurs effectuant la même recherche. Nous mettons en commun nos connaissances et la lecture les différentes cartes. Bien vite, nous comprenons que le forestier a détourné le GR.

   Après quelques péripéties, des aller et retour, découvertes sur une colline de tas de pierres faisant penser à des tumulus, des murs de pierres... Dans notre recherche, nous sommes séparés, je me retrouve seul. En fait, mes compagnons m'ont laissé un mot sur le chemin avec leurs coordonnées. Ils ont dû continuer leur chemin pour les enfants. J'avoue avoir été très sensible à cette marque d’attention rare de nos jours.

   J’arrive à les rejoindre dans une descente après avoir découvert la fameuse abbaye de Sainte-Marguerite devenue inaccessible après son achat par un ressortissant belge. Les cartes sont donc loin d'être précises. Quelques photos, puis après bien des difficultés - le fléchage prévu n'existe plus -, nous arrivons à la Roche percée, un passage particulièrement étonnant.

   Après la descente raide de la combe Portaut, et le passage d'une route départementale, c'est la remontée assez raide par la combe de la Vieille, puis le parcours en haut des falaises surplombant Bouilland  par les roches du Châtelet.

   La redescente vers Bouilland est rapide, et tout se termine autour du pot de l'amitié. Un moment sympathique comme on aime quand on peut partager des valeurs communes.

   À suivre… Alain, Bourguignon la Passion.

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