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En quittant le centre évangélique avec Colette et Kio, notre curiosité est attirée par la visite de la chapelle interne où se déroulent les cérémonies de ce groupe religieux. Je sais qu’il se propage rapidement en France, mais aussi à priori en Espagne. Ce qui me semble bien, c’est que nos accueillants n’ont fait aucune retape quelconque.
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Notre parcours du jour doit nous mener à Arrés, petite village situé sur une colline. Nous n’avons pas trop le choix car les gites sont malgré tout un peu rares sur ce Camino Aragones qui est la fin du Chemin d’Arles en Espagne. C’est une étape aussi de transition entre la montagne pyrénéenne et les laines fertiles. Nous allons donc changer de calibre dans notre cheminement.
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Le soleil, toujours lui, est très présent dès ce matin. Il nous promet une journée rude qui va ralentir notre marche. Bientôt, nous nous dispersons chacun voulant marcher à son rythme. C’est bien sur un bien, et de nouveau, je traine en arrière. Le chemin est encore très pierreux, cela vous étonne-t-il ? Bien sûr que non, c’est une constante depuis maintenant quelques jours. Sur les coteaux, on peut apercevoir de temps à autre de drôles de personnages qui viennent agrémenter le paysage. Pour chasser les oiseaux ? Bizarre, il n’y a pas de culture.
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Entretemps, j’ai doublé Colette et Kio qui ont l’air aussi de vouloir prendre leur temps. Si bien qu’à Santa Cilia, je les attends à la fontaine d’eau mise à la disposition des pèlerins et cheminants. Pas seulement d’ailleurs. A plusieurs reprises, j’ai pu voir des voitures s’arrêter pour y prendre le précieux liquide. Serait-ce une fontaine aux vertus miraculeuses malgré son modernisme ? Maitre Jacques en tout cas y est très présent sous forme d’une belle statue de bronze.
Nouveau départ de concert sur de nouveaux chemins pierreux. A Puente-la-Reina de Jaca (rien à voir avec l’étape finale de Puenta-la-Reina), il fait si chaud que nous traversons le pont situé hors du Chemin pour aller boire, devinez quoi ? Un coca bien frais. Je sais, je sais… ma ligne. Nous n’y trouvons pas une ville, mais un point de ralliement de camions, voitures, arrêt d’autobus… Ce lieu m’a fait penser à ces villes américaines que l’on trouve au bord du désert. Même ambiance en plus réduit. Etonnant. J’aurais du prendre une photo. J’y pense trop tard.
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Arrés, quatre kilomètres peut-on lire. En fait, cela paru plus long. Le soleil, la montée à flanc de coteau, tout pour nous rendre pénible cette fin de parcours. Nous doublons Nicolas en grande difficulté et qui s’accroche à nous. Je démarre fort, mais à mi-chemin, j’ai un coup de vide qui dura une dizaine de minutes. Juste le temps de me requinquer et de nouveau, je reprends la tête du petit groupe. Et c’est la découverte de beau village de montagne qui se livre à nos yeux. Nous sommes accueillis par deux hospitaliers qui prennent soin de notre soif. Bruno est déjà là ainsi qu’un Espagnol rencontré au gite précèdent. Thierry, pourtant parti très en avance, arriva une heure plus tard… Il s’est perdu en chemin.
Nous sommes accueillis par deux hospitaliers qui prennent soin de notre soif. Bruno est déjà là ainsi qu’un Espagnol rencontré au gite précèdent. Thierry, pourtant parti très en avance, arriva une heure plus tard… Il s’est perdu en chemin.
Le soir, nos hospitaliers ont pris soin de nous : repas, visite de la petite église, ancienne chapelle du château, visite de la tour, coucher de soleil sur la montagne… Une bien belle fin d’étape faite dans une belle ambiance collective.
A suivre. Alain dit Bourguignon la Passion.