/image%2F1567396%2F20210708%2Fob_ea317f_1-vilanova-a-l-embarcadere.jpg)
Ce matin, nous devions traverser la baie d’Arousa en bateau. Attendant le retour du bateau ayant déposé le premier groupe, nous sommes une quinzaine à faire le poireau au port. Enfin, nous embarquons sacs et voyageurs et quittons le port.
/image%2F1567396%2F20210708%2Fob_c72801_2-notre-bateau.jpg)
C’est alors qu’arrive le pépin inattendu : le moteur du bateau s’arrête soudain après quelques centaines de mètres de parcours.
/image%2F1567396%2F20210708%2Fob_078a8f_3-sur-le-bateau.jpg)
Dans un premier temps, nous pensons à une blague du pilote. Eh bien non ! il faut nous rendre à l’évidence, le moteur est vraiment en panne après plusieurs essais infructueux. Freddy prit plusieurs vidéos[1].
/image%2F1567396%2F20210708%2Fob_852bfd_4-bateau-sauveteur.jpg)
Heureusement, des bateaux de pêcheurs passent à proximité. L’un d’entre eux vient à notre secours pour nous remorquer jusqu’au port. Nous avions l’espoir que le bateau puisse être réparé, qu’il ne s’agit que d’un contretemps de quelques heures. Hélas, au bout d’une demi-heure, le pilote nous annonce qu’il va falloir faire venir un dépanneur expérimenté. Notre traversée du jour est annulée.
/image%2F1567396%2F20210708%2Fob_41297e_5-remorquage.jpg)
L’association gérant ce passage étant prévenue, après le remboursement du billet, met gracieusement à notre disposition un bus nous amenant à Padrón. En effet, entreprendre les vingt-huit kilomètres à pied à cette heure-là est inenvisageable, car la journée gagnée hier pour le Camino Fisterra serait perdue.
/image%2F1567396%2F20210708%2Fob_bfe1b8_6-retour-au-port.jpg)
Cela est dommage pour Freddy qui voyait d’un bon œil cette traversée inhabituelle. Je lui avais vanté ma propre traversée[1] réalisée il y a trois ans.
« Le destin prend parfois des formes curieuses et les histoires bifurquent quelquefois pour presque rien. » (Patrick Dugois – L’Enfant frigo)
À suivre. Alain et Frédéric
[1] Alain Lequien, Sur les Chemins de Compostelle 21015… BoD Édition.