Retour vers Bétharram

Je tourne un peu dans la cité médiévale en attente de l’arrivée de Mathieu qui doit venir me chercher après son travail. Je passe au gite Kaserna géré par mon ami Jean-Claude Nogues, un ami du Chemin qui fut très proche lors de mes difficultés rencontrées en 2013 (piqures de moustiques-tigres). Il m’amena à Irun pour me permettre de continuer sur le Camino Norte.

Ce fut donc le retour vers Lourdes en voiture, ce qui m’a évité de prendre le train Saint-Jean/Bayonne puis Bayonne/Lourdes.

Ce n’est pas pour une question d’économie, mais le plaisir de partager des moments d’échanges sur de nombreux sujets. J’avais rencontré Mathieu également en 2013 sur le Camino Primitivo où nous avions cheminé plusieurs journées ensemble.

En passant à Bruges (étape 29), je m’aperçois que le restaurant qui m’avait accueilli est encore ouvert (café du commerce). Nous décidons de nous y arrêter. Le fils de la famille accepte de nous faire à manger, et, sa mère ayant acquis entretemps mon ouvrage, je le dédicace sur le comptoir. Un drôle de moment comme je les aime. Nous dégustons donc le plat préparé avant de reprendre la route.

Nous arrivons vers 22h00 à Bétharram. L’hospitalier est devant les locaux pour nous accueillir. Encore un geste qui prouve à quel point la disponibilité et l’engagement de ces bénévoles sont forts.

Mathieu en profite pour visiter les lieux ne serait-ce pour pouvoir en parler à d’autres pèlerins.

Il est temps de nous quitter jusqu’à une prochaine rencontre. Se quitter est toujours un moment d'émotion que, personnellement, je n'aime pas trop, mais c'est dans l'ordre des choses. Chacun doit reprendre le cours de sa vie.

Merci encore Mathieu, et bravo et chapeau pour tes engagements sociaux en faveur de ceux qui souffrent.

Après une bonne douche, je me couche et m’endors rapidement dans ce beau gite où je suis seul. Demain est un autre jour, et me verra parcourir une dernière étape pour rejoindre Lourdes.

A suivre. Bourguignon la passion.

#De Sisteron en 2017, #En 2017