Étape 11 : Aguim – Aguada de Baixo – Águeda : 26 km (302 km)
À notre lever, le temps est plutôt frais. Le café-bar étant fermé, nous partons sans prendre notre petit-déjeuner. Nous verrons cela en route, ce n’est pas la première fois que cela arrive.
Tout commence par des petites routes asphaltées avant de rejoindre un chemin traversant une forêt nous amenant près d’Alpalhão puis à Aguim où nous petit-déjeunons.
Nous poursuivons en alternant petites routes et une nouvelle forêt d’eucalyptus avec ses sentiers de terre rouge jusqu’à Avelãs de Caminho et sa chapelle du Seigneur des Affligés. Le temps est devenu à la pluie. Nous nous arrêtons dans un bar où nous rencontrons un Rémois ayant épousé une Portugaise. Ils se sont définitivement retirés ici, trouvant la vie plus facile.
Albergue d'Águeda : une histoire de chat....
De nouveaux marcheurs arrivent : Nina, une dame japonaise toute menue, un Norvégien complétement dans les vapes de trop fumer, des Espagnols… On trouve des personnes très différentes sur ce Caminho.
Les musiciens serbes sont affalés dans les fauteuils, regardant la télévision en buvant force bières. Nous espérons qu’ils nous laissent regarder le match de football entre la France et l’Argentine en huitièmes de finale. Ce qu’ils firent.
Ils espéraient la victoire de l’Argentine. Après un match épique, la France l’emporta sur le score de 4-3, avec un but d’Antoine Griezmann, un doublé de Kylian Mbappé en quatre minutes et la frappe splendide de loin de Benjamin Pavard. Là, nous sommes fiers, ce fut un très beau match, nous projetant en quart de finale. Bons joueurs, les Serbes nous félicitent, se disant impressionnés par l’équipe de France. On n’y est pas pour grand-chose, mais cela nous fait plaisir.
Le soir, nous partageons notre repas et le travail de cuisinier de Frédéric avec Nina.
J’allais l’oublier… Mais non… Un petit chat est venu nous faire la fête, surtout auprès de Frédéric. Tout d’abord au salon, puis lorsqu’il prépare les poissons. Il est complètement tant excité que nous ayons dû le faire sortir de la cuisine. Toutefois, il eut droit à son morceau de poisson cru. Il est rare que l’on ne cède pas devant un chaton.
À suivre. Alain et Frédéric